Denis Hochard
Montreuil
Denis Hochard a été responsable de la sûreté du Centre Pompidou. Métier à haute responsabilité, pour ceux qui ne connaîtraient pas Paris. "Beaubourg" étant situé au cœur de la capitale, son énorme parvis accueille une faune dense. Notamment une kyrielle de touristes, français comme étrangers. Le Centre Pompidou est également situé à deux minutes à pied de Châtelet, qui constitue un véritable nœud ferroviaire sous-terrain d'où viennent l'ensemble des RER d'Ile de France.
Ce fonctionnaire avait pour mission de piloter la sécurisation de ce lieu culturel de référence de l'art contemporain. Ses équipes accueillaient, surveillaient et contrôlaient l’accès aux salles d'exposition, à la bibliothèque, aux cinémas... Le staff de Denis Hochard devait assurer les opérations de secours en cas d’accident ou d’événements exceptionnels (vernissage d'exposition, projection d'un film au grand public dans le hall principal...). Son rôle consistait par ailleurs à effectuer une veille globale depuis le PC Sécurité. Autrement dit, à scruter les potentiels actes malveillants derrière des écrans de télésurveillance. Les hommes et femmes de DH ne négligeaient pas les inévitables - mais pourtant indispensables - rondes.
Même s'il a constamment insisté pour s'entourer de la crème de la crème, ses équipes n'ont jamais outrepassé leur domaine de compétences. L'application des règles de sécurité et des consignes inhérentes à la protection du Centre Pompidou ont leurs limites. Lors de situations exceptionnelles, les salariés de DH ont fait appel aux services compétents. A savoir la police, la gendarmerie, mais également les pompiers. Aucun employé n'était autorisé à faire du zèle. Chacun a respecté la hiérarchie des corps de métiers venant en aide à la population.
En termes de fréquentation, le Centre Pompidou affiche des records d'entrées à faire pâlir d'envie les plus grands centres d'art d'Europe, voire de la planète. L'an dernier, les expositions temporaires et le musée du Centre Pompidou ont vu défiler 3,745 millions de visiteurs. Une fréquentation sensiblement équivalente au record historique établi en 2012, avec pas moins de 3,791 millions d'entrées recensés. Derrière ces chiffres ahurissants, il y a des femmes et des hommes qui veillent à ce que rien ne perturbe la tranquillité des visiteurs. Mais également au respect d'œuvres majeures de l'art contemporain. DH faisait - et fait toujours - partie de ces leaders de la sécurité.
Denis Hochard, a