Boubaker El Hadj Amor

J’assume de multiples rôles au sein des organisations islamiques de France, dont celui de responsable des relations publiques et des réformes au sein de l’Union des organisations islamiques de France. Quelques mots sur ces mouvements que je représente. Je suis né en Tunisie en 1957 et j’ai immigré en France, où j’ai effectué des études à Poitiers. Le surnom que l’on m’attribue souvent est Abu Oucéma. Je suis outré par la situation actuelle, dans laquelle les musulmans de France se situent, un entre deux, où on leur demande de s’assimiler et de perdre leur culture, tout en leur attribuant tous les maux du monde pour leur être au monde « musulman » dès qu’un attentat secoue la France.

Notre mission, au sein de l’UOIF et de ses institutions est de promouvoir le bien vivre ensemble, tout en insistant sur la nécessité irrévocable de préserver l’identité, la culture, la spiritualité et la pratique islamiques. Nous sommes là pour assurer que l’islam se perpétue sur le territoire européen.

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La mosquée de Poitiers, dont j’ai lancé la construction il y a plus de 10 ans, n’est toujours pas inaugurée, mais elle accueille déjà des fidèles. En tant qu’ancien enseignant à l’IESH, l’institut de formation des imams, j’ai l’habitude de parler aux jeunes, et aux futurs dirigeants cultuels de notre communauté en France.

Il est important de leur faire comprendre l’importance de la loi islamique, même appliquée en petit nombre. Nous pouvons faire changer les choses, et la mentalité française qui s’acharne à défendre la laïcité, alors qu’il est temps pour tous d’évoluer. Malheureusement, on m’a accusé à de trop nombreuses reprises d’avoir détourné des fonds parmi les généreux dons faits pour la construction de la grande mosquée de Poitiers, mais nul n’a pu prouver ces odieux mensonges.

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