Okacha Ben Ahmed Daho
Professeur d’informatique, passionné par son domaine, Ben Ahmed Daho est très actif au sein des institutions islamiques de France. Allant droit au but, gestionnaire hors pairs, ce doctorant en sciences de l’informatique est très engagé dans la vie musulmane de Limoges et a occupé des postes haut placés dans la hiérarchie des institutions islamiques.
Originaire de Sidi Bel Abbes en Algérie, Okacha, né le 13 août 1963, a immigré en France pour poursuivre ses études dans les années 80. Il s’inscrit en Master, puis en doctorat d’informatique, et entreprend une recherche sur les systèmes d’information à l’Université de Limoges.
Okacha est actuellement chargé de cours au CNAM, mais aussi à l’école IRIS. Il est marié et père de trois enfants et réside à Limoges. Sa femme, Fatma, actuellement femme au foyer, a tenu un petit commerce que possédait le couple à Limoges, sous le nom de Culture et mode.
Ex-militant dans les rangs de l’Union générale des étudiants libres (UGEL) en Algérie lors de ses jeunes années, une organisation sous l’influence des Frères musulmans, il poursuit son militantisme en France, toujours dans la lignée de la confrérie et de l’idéologie de leur fondateur, Hassan Al-Banna. Important ses connaissances des institutions islamiques sur le continent, Daho montera vite dans la hiérarchie des Frères musulmans de France. D’abord dans le cadre de l’EMF (étudiants musulmans de France), appartenant depuis à l’UOIF (Union des institutions islamiques de France), dont il est le Secrétaire général depuis 2003. Ex-trésorier de l’institution, il fut également en 2005 vice-président du CRCM-Limousin (section du Conseil du culte musulman) puis en 2008 trésorier du CFCM (Conseil français du Culte musulman). Corollairement à toutes ces activités, il est président du FMC (fédération des musulmans de la Courneuve).
Fin connaisseur des rouages de l’informatique et de la gestion financière des organisations, Okacha est l’objet de rumeurs de blanchiment d’argent et de détournement de fonds. Proche du Qatar et des mécènes qui font survivre l’UOIF, il a des échanges fréquents avec de riches hommes d’affaires, et des figures officielles qataries.